
Kylian Mbappé (France) après la victoire contre le Danemark
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Cela fait un an qu’il s’est retrouvé dans un système pas toujours convaincant avec trois défenseurs centraux. Deschamps a longtemps couru derrière la bonne formule. Lors des derniers Euros, il a joué comme s’il n’avait jamais laissé Clément Lenglet sortir du frigo au pire moment possible, luttant entre trois systèmes et ne sachant que faire d’Antoine Griezmann soit ceci soit pas assez cela. Il est perdu dans des affaires inachevées et les 16 mois séparant l’Euro de la Coupe du monde n’ont pas vraiment fait avancer sa cause. Un forfait coulant et une colonne vertébrale lâche (Pogba, Kanté, Benzema) ont poussé le coach des Bleus à tenter, une fois de plus, autre chose. L’Australie fonctionne comme un projet convaincant mais toutes les pièces ne s’emboîtent pas parfaitement. Et soudain, une lumière a clignoté devant le Danemark.
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Désormais, l’homme est connu. Les Bleus seront en feu avec une défense renouvelée. Ils étaient, a priori, trois champions du monde sur le pont mais Benjamin Pavard a fini par convaincre le coach de tenter la carte de Jules Koundé, et le pauvre Lucas Hernandez, le dernier pêcheur jusqu’ici, a cédé sa place à son frère Théo. Dayot Upamecano s’impose comme la grande révélation de ce début de tournoi. Au milieu de terrain, Antoine Griezmann pleut et brille tandis qu’Ousmane Dembélé, quatre ans après avoir raté sa chance, fait cette fois partie du onze de départ.
Reste à savoir, outre la suspension ou la blessure, ce qui pourrait empêcher ces onze hommes de poursuivre leur route. Ce fut le premier succès de Deschamps : avoir su trouver une équipe de départ cohérente malgré de nombreuses défections. Comme en 2016 et 2018, les titulaires d’aujourd’hui semblent intouchables.
Didier Deschamps (France) après la victoire sur le Danemark
Crédit : Getty Images
Alors, ce n’est plus ce bloc hermétique, cette chambre impénétrable, qui a rendu fous l’Uruguay et la Belgique en Russie puisque Blaise Matuidi, N’Golo Kanté et Samuel Umtiti n’y sont plus. Il faut accepter la draft car les Bleus n’ont pas le choix. Théo Hernandez ne sait pas faire autrement et le succès de l’équipe de France tient en partie au délicat équilibre entre les bienfaits de son explosivité et les risques qu’elle comporte. En Russie, Matuidi a assuré l’équilibre. Au Qatar, Ousmane Dembélé visait les déséquilibres et s’il avait grandi, mûri, si son pli avait été plus convaincant, il n’aurait jamais eu la discipline de l’ex-soldat de Deschamps.
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